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lundi 14 octobre 2019

“Soli Deo Gloria”, par Abigaïl Bassac

https://www.evangile-et-liberte.net/numero/332/

"Soli Deo Gloria", affirme la théologie protestante. Cinq « seuls » sont habituellement associés au tournant de la Réforme : sola gratia, solus Christus, sola fide, sola scriptura et soli Deo gloria, respectivement « la grâce seule », « le Christ seul », « par la foi seule », « l’Écriture seule » et « à Dieu seul la gloire ». Ces affirmations brèves désavouent en quelques mots la théologie dominante avant la Réforme. « La grâce seule » récuse le mérite, « le Christ seul » conteste à toute autre instance la position de médiateur entre Dieu et l’homme, « par la foi seule » réfute que les œuvres puissent jouer un quelconque rôle dans le salut, « l’Écriture seule » revendique que la tradition de l’Église ne doit pas avoir le même poids que la Bible lorsqu’il est question de norme. Quid de soli Deo gloria ?

jeudi 13 décembre 2018

Antoine Nouis : "Faire vivre la Parole dans toute son actualité"

Antoine Nouis (DR)

Exégète, ancien pasteur et conseiller théologique à l’hebdomadaire protestant Réforme qu’il a dirigé pendant plus de six ans, Antoine Nouis raconte la genèse et l’écriture, pendant dix ans, de son grand œuvre, un commentaire intégral du Nouveau Testament.

vendredi 9 novembre 2018

Comment vivre par l'Esprit ?


Une conférence d'Antoine Nouis.
Cette vidéo présente la façon dont la Bible parle de l’Esprit saint. Elle l’aborde à partir des trois grands domaines de la vie chrétienne : la Bible, la prière et la vie en Église.
En conclusion, elle montre que l’Esprit apporte un souffle dans la relation entre le Père et le fils, ce qui lui permet d’aborder le mystère de la trinité.
Aller directement aux chapitres : 7:27 L’Esprit dans la Bible / 12:30 Que fait l’Esprit ? / 14:50 Esprit et parole de Dieu / 22:00 Esprit et prière / 26:25 Esprit et vie en Église / 31:16 Conclusion : la Trinité.

jeudi 7 juin 2018

Théologie. Jésus-Christ, notre contemporain

Que peut-on écrire de nouveau – et de sérieux – sur Jésus-Christ, aujourd’hui ? Et du point de vue de la foi autant que de celui de l’histoire ? Bonne nouvelle : Emmanuel Durand réussit, dans un livre magistral, à renouveler profondément la christologie.

Jésus contemporain. Christologie brève et actuelle,
d’Emmanuel Durand,
Éd. du Cerf, 330 p., 18 €

Dominicain, professeur de théologie à Ottawa (Canada), Emmanuel Durand est déjà auteur d’une poignée de livres de théologie importants, tant par le nombre de pages que par la qualité, tous publiés aux Éditions du Cerf (1). À bientôt 46 ans seulement, la publication de son Jésus contemporain fait démonstration d’une maturité théologique et pédagogique peu commune. Ce nouveau livre, dense, solide et pour autant d’une écriture très limpide, offre, de plus, une méditation très personnelle, sensible, sur les « martyrs de notre temps », sur « la foule des opprimés », car « la figure ”historique” de Jésus se rencontre tout au long de l’histoire et dans le temps présent, à travers la foule des persécutés et des martyrs ».

mercredi 11 avril 2018

Les « racines juives » de la foi chrétienne

Le pasteur et théologien Antoine Nouis raconte, sur le ton de la confidence, pourquoi et comment sa lecture profonde de la Bible hébraïque et des « commentaires des sages du judaïsme » enrichit sa foi chrétienne.

Nos racines juives,
d’Antoine Nouis,
Éditions Bayard, 150 p., 14,90 €

« Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,/ Et les mots pour le dire arrivent aisément » : ces vers classiques de l’Art poétique (1674) de Nicolas Boileau pourraient offrir un commentaire pertinent du dernier livre du pasteur Antoine Nouis, longtemps directeur de la rédaction de l’hebdomadaire protestant Réforme, aujourd’hui conseiller théologique du même journal. Car, en à peine cent cinquante pages aérées, l’auteur, dont un catéchisme et les prédications publiées sous forme de livres pédagogiques (1) ont connu un incontestable succès, met en œuvre une science exégétique très profonde de toute la Bible, « Premier » et « Nouveau » Testaments unis entre eux comme rarement, sans la moindre complexité d’expression.

mardi 21 mars 2017

Agamben, au sommet de sa théologie de l’histoire

Le philosophe italien, exégète des épîtres de Paul et des Pères de l’Église, a-t-il élucidé la raison véritable de la renonciation de Benoît XVI, en 2013 ? Il en fait, en tout cas, une lecture eschatologique qui interpelle, au-delà de l’histoire propre de l’Église, « la situation politique des démocraties » et la « décision de chacun » face au mal.

Le mystère du mal. Benoît XVI et la fin des temps,
de Giorgio Agamben, traduit de l’italien par Joël Gayraud,
Bayard, 150 p. 14,90 €

Relativement peu connu du public, certes un peu difficile à lire autrement qu’avec la concentration d’un étudiant, le penseur italien Giorgio Agamben, né à Rome en 1942, bénéficie aujourd’hui d’une reconnaissance internationale considérable chez les philosophes, mais aussi chez les théologiens. En témoignent, tout dernièrement, en France, le très riche numéro double de la revue Critique (janvier et février 2017) qui lui est entièrement consacré, ainsi que la publication en un seul fort volume de neuf de ses quelque trente-cinq livres, parmi les plus importants, sous le titre générique d’Homo Sacer (« homme sacré », mais qui ne dispose plus d’aucun droit civique), en novembre dernier (1).

mercredi 15 février 2017

Théologie. Les vertus théologales revisitées

samedi 7 janvier 2017

Quand l’Église est devenue « Fraternité en Christ »

À partir du IVe siècle, les textes des Pères insistent sur le lien fraternel qui unit tous les hommes au Christ. Au fil de son enquête originale, Michel Dujarier met en exergue une véritable « théologie du Christ-Frère », fondement de l’amour du prochain.


 Église-Fraternité, tome 2. L’Église est la « Fraternité en Christ » (IVe-Ve siècles),
de Michel Dujarier,
Cerf, 870 p., 39 €

Œuvre monumentale, dont voici le deuxième tome ! Un volume de quelque 870 pages, mais dont la lecture est étonnamment aisée tellement elle offre une puissante et chaleureuse découverte : la vitalité bien connue de l’Église aux IVe et Ve siècles, à la suite de la conversion de l’empereur Constantin en 312, s’est ressourcée sans cesse dans un élan de « fraternité en Christ », malgré d’âpres disputes avec les premières hérésies, et elle a développé une théologie nouvelle reliant les baptisés avec le Christ-Frère.

vendredi 9 décembre 2016

Sortir des ténèbres par temps de crise

Psychothérapeute et accompagnatrice spirituelle, Cécile Entremont propose des chemins pour guérir du sentiment d’impuissance qui envahit les personnes en ces temps de troubles.

S’engager et méditer en temps de crise. Dépasser l’impuissance et préparer l’avenir,
de Cécile Entremont,
Éditions Temps Présent, 232 p., 18 €

Le sous-titre de ce petit livre d’une belle densité est un encouragement sincère : « Dépasser l’impuissance, préparer l’avenir ». Il aurait pu être, de façon plus biblique : « Sur la terre comme au ciel »… Car, Cécile Entremont, psychothérapeute et docteure en théologie, qui pratique l’accompagnement spirituel à La Chapelle-Saint-Sauveur (Saône-et-Loire), y témoigne de quarante années de « consultations », où la sortie du fossé (« résilience », dit-on, aujourd’hui) est presque à chaque fois au rendez-vous.
Durant tout ce temps, cette femme de pensée et d’action a mesuré la gravité de l’impact des crises contemporaines (économiques, sociales, culturelles…) sur les comportements individuels, familiaux et collectifs. Elle a écouté les expressions « du désespoir, du fatalisme et du déni de réalité », lequel consiste aussi à « ne pas voir la gravité du contexte économique, social et écologique ».

Réveil des sensations

Pour autant, Cécile Entremont sait proposer les chemins de sortie des ténèbres : écouter et prendre soin de son corps, tout d’abord, mais aussi de son esprit. Par le réveil des sensations, le silence, la méditation et la création artistique, certes. Mais encore par une ouverture spirituelle qui est de l’ordre de la joie et de l’amour du prochain.
Car c’est par ce mouvement intérieur – presque une conversion – que peut se développer un engagement éthique au service du monde : éducation, protection des autres et de la nature, vie associative locale et même engagements civiques, à la condition qu’ils soient collaboratifs et conviviaux, fraternels pour tout dire.
L’encyclique Laudato si’ du pape François fait bien sûr partie des grandes références de Cécile Entremont. Mais il y en a beaucoup d’autres, toutes pertinentes, grâce auxquelles elle nous persuade que la cause du « bien commun » est la meilleure voie à suivre pour le salut personnel.
Antoine Peillon (publié dans La Croix)

jeudi 3 avril 2014

Michel Dujarier : "Le mot fraternité est le nom propre de l’Église"



De la «fraternité», nous n’avons gardé que le sens de la solidarité. Pourtant, sa signification théologique est un principe premier de l’Église. Et elle recèle une force pastorale qui est partage de la «vie divine».


https://nndnnsntdg.blogspot.com/2017/01/quand-leglise-est-devenue-fraternite-en.htmlhttps://nndnnsntdg.blogspot.com/2017/01/quand-leglise-est-devenue-fraternite-en.html