Prédication du 21 octobre 2018,
temple Port-Royal / Quartier latin (Paris 5 et 13)
Antoine Peillon SDG
Sur Marc 10, 35-45
Christ en majesté, grand tympan du narthex de
la basilique de Vézelay (Bourgogne, c. 1120-1140)
Marc 10, 35-45 (Segond 21)
35 Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchèrent
de Jésus et lui dirent : « Maître, nous voudrions que tu fasses pour nous
ce que nous te demanderons. »
36 Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? »
37 « Accorde-nous, lui dirent-ils, d’être assis l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, quand tu seras dans ta gloire. »
38 Jésus leur répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ou être baptisés du baptême dont je vais être baptisé ? »
« Nous le pouvons », dirent-ils.
39 Jésus leur répondit : « Vous boirez en effet la coupe que je vais boire et vous serez baptisés du baptême dont je vais être baptisé. 40 Mais quant à être assis à ma droite ou à ma gauche, cela ne dépend pas de moi et ne sera donné qu’à ceux pour qui cela est préparé. »
41 Après avoir entendu cela, les dix autres commencèrent à s’indigner contre Jacques et Jean.
36 Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? »
37 « Accorde-nous, lui dirent-ils, d’être assis l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, quand tu seras dans ta gloire. »
38 Jésus leur répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ou être baptisés du baptême dont je vais être baptisé ? »
« Nous le pouvons », dirent-ils.
39 Jésus leur répondit : « Vous boirez en effet la coupe que je vais boire et vous serez baptisés du baptême dont je vais être baptisé. 40 Mais quant à être assis à ma droite ou à ma gauche, cela ne dépend pas de moi et ne sera donné qu’à ceux pour qui cela est préparé. »
41 Après avoir entendu cela, les dix autres commencèrent à s’indigner contre Jacques et Jean.
42 Jésus les appela et leur dit : « Vous savez
que ceux que l’on considère comme
les chefs des nations dominent sur
elles et que leurs grands les
tiennent sous leur pouvoir. 43
Ce n’est pas le cas au milieu de vous, mais si quelqu’un veut être grand parmi
vous, il sera votre serviteur ;
44 et si quelqu’un veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous. 45 En
effet, le Fils de l’homme est venu non pour être servi, mais pour servir
et donner sa vie en rançon pour beaucoup. »
*
Ce Jacques et ce Jean, quels enfants
gâtés sont-ils ! Comme ils se montrent capricieux et comme Jésus les
traite avec affectueuse ironie ! Ils se comportent comme des chouchous, ce qu’ils sont, d’ailleurs,
puisque ce sont eux qui, avec Pierre, bénéficient d’une attention toute
particulière du Maître, tout au long du compagnonnage du Christ avec les Douze
apôtres.
Ainsi, ce sont déjà Jean et Jacques
seulement, fils de Zébédée, qui sont avec Jésus, lorsque celui-ci se rend dans
la maison de Simon pour guérir sa belle-mère, en Marc 1, 29-31, au début de l’évangile :
29 En sortant de la synagogue, ils se
rendirent avec Jacques et Jean à la maison de Simon et d’André. 30 La
belle-mère de Simon était couchée, ayant la fièvre ; et aussitôt on parla
d’elle à Jésus. 31 S’étant approché, il la fit lever en lui prenant la main, et
à l’instant la fièvre la quitta. Puis elle les servit.[1]
De même, au chapitre 5 (v. 37-42), ils
sont les seuls autorisés, avec Pierre et les parents de l’enfant, à être les
témoins du retour à la vie de la fille de Jaïrus, le chef de la synagogue de
Capharnaüm (un grand miracle !) : 37
Et il ne permit à personne de l’accompagner, si ce n’est à Pierre, à Jacques,
et à Jean, frère de Jacques. 38 Ils arrivèrent à la maison du chef de la
synagogue, où Jésus vit une foule bruyante et des gens qui pleuraient et
poussaient de grands cris. 39 Il entra, et leur dit : Pourquoi faites-vous
du bruit, et pourquoi pleurez-vous ? L’enfant n’est pas morte, mais elle
dort. 40 Et ils se moquaient de lui. Alors, ayant fait sortir tout le monde, il
prit avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui l’avaient accompagné,
et il entra là où était l’enfant. 41 Il la saisit par la main, et lui
dit : Talitha koumi, ce qui signifie : Jeune fille, lève-toi, je te
le dis. 42 Aussitôt la jeune fille se leva, et se mit à marcher ; car elle
avait douze ans. Et ils furent dans un grand étonnement.
De même, enfin, ils sont encore les
seuls témoins, avec Pierre, de la Transfiguration de Jésus, ce qui est un
privilège extraordinaire, au chapitre 9 (v. 2-4) : 2 Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il
les conduisit seuls à l’écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant
eux ; 3ses vêtements devinrent resplendissants, et d’une telle blancheur
qu’il n’est pas de foulon sur la terre qui puisse blanchir ainsi. 4 Élie et
Moïse leur apparurent, s’entretenant avec Jésus.
Oui, ce sont bien les chouchous de Jésus, ce Jacques et ce
Jean, fils de Zébédée !
Et, pour autant, ils se montrent
particulièrement infantiles, comme le souligne Matthieu, dans le chapitre 20 de
son évangile, encore plus que Marc, puisqu’il fait même intervenir la maman des
deux apôtres auprès de Jésus, comme une mère d’élèves intercède auprès du
professeur principal de la classe où ses deux garçons luttent pour les deux
premières places en mathématiques, ou en enseignement moral et civique (ce qui
serait bien), ou en grec ancien… : 20
Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils, et se
prosterna, pour lui faire une demande. 21 Il lui dit : Que Veux-tu ? Ordonne,
lui dit-elle, que mes deux fils, que voici, soient assis, dans ton royaume, l’un
à ta droite et l’autre à ta gauche.
La scène est presque comique…
Ce qui l’est moins, c’est la demande
des fils de Zébédée, des chouchous de
Jésus, des premiers de la classe (Marc 10,37) : Accorde-nous, lui dirent-ils, d’être assis l’un à ta droite et l’autre
à ta gauche, quand tu seras dans ta gloire.
A partir de là, les choses se corsent
sérieusement, dans le récit de Marc, comme dans celui Matthieu aussi.
*
(Bref silence)
J’ai une mauvaise nouvelle et aussi une
bonne nouvelle à vous annoncer. Je commence par laquelle ?
(Bref silence)
Il est de tradition, je crois, de
commencer par la mauvaise. C’est d’ailleurs celle qui nous arrive tout d’abord
par la lecture de la première partie de notre évangile de ce matin.
Jacques et Jean veulent siéger sur l’estrade
du trône de Jésus, lorsque celui-ci sera dans sa « gloire » (δόξα /
doxa, en grec, ce qui veut dire aussi « honneur »,
« splendeur », « éclat »…). Rien que ça ! Imaginant
toujours que Jésus, fils de David, est un Messie à l’ancienne et qu’il commence
donc de monter à Jérusalem, avec eux, pour renverser Hérode, prendre le trône
du roi d’Israël et restaurer l’indépendance de son royaume, les fils de Zébédée
demandent de partager le pouvoir, de partager avec leur Maître le pouvoir royal.
Ils n’ont visiblement rien compris à l’annonce
du Royaume, par le Christ, dès le début de l’évangile (Marc 1, 14-15) : 14 Après que Jean eut été livré, Jésus alla
dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. 15 Il disait : Le temps est accompli,
et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle.
Ils ne se souviennent pas, ou ils
ignorent même que Jésus a vaincu Satan, dans le désert, en résistant pendant
quarante jours aux plus irrésistibles tentations et, premièrement, à celle du
pouvoir absolu et de la gloire royale (Matthieu 4) : 8 Le diable le transporta encore sur une
montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, 9
et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores.
10 Jésus lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu
adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Ou, au chapitre
4 de Luc : 5 Le diable, l’ayant élevé, lui
montra en un instant tous les royaumes de la terre, 6 et lui dit : Je te
donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes ; car elle m’a
été donnée, et je la donne à qui je veux. 7 Si donc tu te prosternes devant
moi, elle sera toute à toi. 8 Jésus lui répondit : Il est écrit : Tu
adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul.
Ils ne savent pas, bien sûr, que,
depuis Luther, la cinquième et la plus importante des cinq solae - qui sont les piliers du protestantisme et du christianisme
évangélique en matière de salut - est « Soli Deo Gloria », « à
Dieu seul la gloire », formule dont Jean-Sébastien Bach, entre autres
génies, signa ses œuvres et qui fait bien sûr écho à la doxologie du « Notre
père » : « Car c’est à Toi qu’appartiennent le règne, la
puissance et la gloire »…
Les quatre autre solae, je vous les redonne, pour mémoire : Sola scriptura (les Écritures
seulement) ; Sola fide (la foi
seulement) ; Sola gratia (par la
grâce seulement) ; Solus Christus
(par Christ seulement).
Les fils de Zébédée ne se souviennent
pas des tentations au désert, ils ignorent la doxologie du « Notre père »,
ils ne savent pas que Luther et Bach clameront « Soli Deo
Gloria ! », certes… Mais leur prétention orgueilleuse à la puissance
et à la gloire royales a des conséquences catastrophiques. Car elle déclenche
en chaîne la discorde de jalousie entre les Douze, nous raconte Marc : 41 Après avoir entendu cela, les dix autres
commencèrent à s’indigner (ἀγανακτέω / aganakteo : être indigné, très
contrarié) contre Jacques et Jean. Et Luc, au chapitre 22 de son évangile, le
dit encore plus clairement : 24 Il s’éleva
aussi parmi les apôtres une contestation : lequel d’entre eux devait être
estimé le plus grand ?
Nous sommes, dès lors, en pleine lutte
des places !
La situation n’est pas sans risque,
car elle est exactement celle que l’anthropologue René Girard a révélée dans
tout son potentiel de violence destructrice, lorsqu’il a vu que le « désir
mimétique » engendre la rivalité, laquelle renforce encore le désir
mimétique dans une montée aux extrêmes qui ne s’épuise que dans la guerre
civile, voire dans la guerre tout court, ou qui ne se neutralise que par le
sacrifice archaïque d’une victime émissaire, quitte à diviniser celle-ci…[2]
(Bref silence)
N’est-ce pas là notre sort commun avec
Jacques, Jean et les « dix autres » ? Je ne pense pas que le
lumineux prieur de Bose (Italie), Enzo Bianchi, exagère beaucoup, lorsque dans
sa prédication sur notre texte il se permet de nous interpeler :
« Quant à nous, nous ne devons pas faire semblant de nous scandaliser
devant la demande de Jacques et de Jean et l’indignation des dix autres
disciples : leurs attitudes sont en fait dictées par le même esprit qui
anime notre soif quotidienne de l’emporter sur les autres et de les dominer, d’être
appréciés et reconnus plus que tout le monde. »[3] N’est-ce
pas ce que nous observons ces temps-ci : lutte des places, désir
mimétique, mauvaise humeur envieuse, anomie, violences verbales et physiques,
concours de cruauté, montée aux extrêmes…
Oui, il y a une mauvaise nouvelle dans
l’évangile de ce dimanche. Et c’est une mauvaise nouvelle pour ici et
maintenant, bien entendu.
Car Marc le suggère fortement :
demander de siéger à la droite ou à la gauche de Jésus en gloire, comme le font
les fils de Zébédée, n’est-ce pas se réserver, pour très bientôt, des places infames
sur les croix qui seront dressées à la droite et à la gauche de celle de
Jésus ? N’est-ce pas, en vérité, de l’ordre du brigandage ?[4] Lisons,
au chapitre 15 de son évangile : 27
Ils crucifièrent avec lui deux brigands, l’un à sa droite, et l’autre à sa
gauche. 28 Ainsi fut accompli ce que dit l’Écriture : Il a été mis au
nombre des malfaiteurs. 29 Les passants l’injuriaient, et secouaient la tête,
en disant : Hé ! toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en
trois jours, 30 sauve-toi toi-même, en descendant de la croix ! (…) 32 Que
le Christ, le roi d’Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous
voyions et que nous croyions ! Ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient
aussi.
Car il n’y a pas de « bon
larron » dans l’évangile de Marc !
Et, pour en finir avec la mauvaise
nouvelle, comme elle est risquée cette place du prédicateur, sur une estrade, à
la droite ou à la gauche de la croix (cela dépend du sens dans lequel nous nous
tournons). Gloire ou infamie ? Lutte des places ou service ?
Méditons…
*
(Bref silence)
Mes sœurs, mes frères, je sens qu’il
est temps d’en venir enfin à la bonne nouvelle !
Et ce n’est pas une mince affaire que
cette bonne nouvelle offerte par l’évangile, ce matin ! Car elle est
tellement importante que, certes, Marc nous l’apporte en premier lieu, mais que
Matthieu et Luc se joignent à lui, en écho, ainsi que Jean, d’une certaine
manière.
Ici, Jésus, avec une patience
remarquable, apaise les Douze et leur enseigne la quintessence de sa vocation
et, en conséquence, de leur propre mission. Ainsi, selon Marc : 42 Jésus les appela et leur dit : « Vous
savez que ceux que l’on considère comme les chefs des nations dominent sur
elles et que leurs grands les tiennent sous leur pouvoir. 43 Ce n’est pas le
cas au milieu de vous, mais si quelqu’un veut être grand parmi vous, il sera
votre serviteur ; 44 et si quelqu’un veut être le premier parmi vous, qu’il
soit l’esclave de tous. 45 En effet, le Fils de l’homme est venu non pour être
servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. »
Matthieu dit pareillement, au chapitre
20 de son évangile (v. 25-28). Et Luc promet même aux Douze le salut (chapitre
22) : 26 Que le plus grand parmi
vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert. 27
Car quel est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce
pas celui qui est à table ? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme
celui qui sert. 28 Vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes
épreuves ; 29 c’est pourquoi je dispose du royaume en votre faveur, comme mon
Père en a disposé en ma faveur…
Quant à Jean, il développe, de façon hautement
symbolique (chapitre 13), comme le relève judicieusement Antoine Nouis[5] : 12 Après qu’il leur eut lavé les pieds, et
qu’il eut pris ses vêtements, il se remit à table, et leur dit :
Comprenez-vous ce que je vous ai fait ? 13 Vous m’appelez Maître et
Seigneur ; et vous dites bien, car je le suis. 14 Si donc je vous ai lavé
les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds
les uns aux autres ; 15 car je vous ai donné un exemple, afin que vous
fassiez comme je vous ai fait. 16 En vérité, en vérité, je vous le dis, le
serviteur n’est pas plus grand que son seigneur, ni l’apôtre plus grand que
celui qui l’a envoyé. 17 Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu
que vous les pratiquiez.
Il est assez rare que l’Evangile nous
trace de façon si explicite, si claire et nette, quel est le bon chemin pour le
disciple de Jésus Christ, quelle est même la marche vers son salut.
Récapitulons la Parole du
Seigneur :
·
Vous ne ferez pas
comme « ceux que l’on considère comme
les chefs ». Notez, au passage, la nuance du « comme »…
·
Le vrai
« plus grand » sera celui qui est le « serviteur »
(diakonos) et « le premier » sera même « l’esclave (doulos) de
tous ».
·
Le Christ
lui-même est « venu non pour être servi, mais pour servir » et c’est
ainsi qu’il nous a sauvé, nous, tous les humains.
Car c’est par cette révolution, cette
inversion de l’ordre mondain, que le Royaume sera établi à la fin des temps, à
l’heure du Jugement, et qu’il est aussi instauré ici et maintenant, si nous
entendons et réalisons la Parole.
C’est par cette révolution permanente
que nous emboîtons le pas de toutes les réformes et de toutes les résistances
aux rois, « chefs des nations » et autres « grands » :
celles des Cathares[6],
Vaudois[7],
Franciscains[8],
réformateurs du XVIe siècle, camisards, maquisards des Cévennes et
du plateau du Lignon[9]…
Jésus nous dit (Luc 22) : « Que le plus grand parmi vous soit
comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert. (…) 28 Vous,
vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves ; 29 c’est
pourquoi je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père en a disposé en
ma faveur, 30 afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et
que vous soyez assis sur des trônes, pour juger les douze tribus d’Israël. »
L’heure est venue, l’heure du Jugement
et du festin eschatologique.
Ou, plus prosaïquement, celle du
déjeuner…
(Bref silence)
Amen !
Brève bibliographie :
·
Rafael Aguirre
Monasterio, « Jésus et les puissants », dans Joseph Doré (dir.), Jésus ; L’encyclopédie, Albin
Michel, 2017, pp. 414 à 423.
·
Gerd Theissen, Le Mouvement de Jésus ; Histoire
sociale d’une révolution des valeurs, Cerf, 2006.
·
Etienne Trocmé, L’Evangile selon saint Marc, Labor et
Fides, 2000, pp. 270 à 274.
·
Pierre Haudebert,
L’Evangile de Marc, Cerf, 2017, p.
103.
·
Collectif, Diakonia. Le service dans la Bible,
Cahiers Evangile n° 159, mars 202, éditions du Cerf.
[1] Toutes
les citations sont extraites de la Bible Segond 1910, sauf indication
contraire.
[2] La
Violence et le sacré, Grasset, 1972.
[3] Ecoutez mon fils bien-aimé ! ; L’Evangile
des jours de fête ; Année B, Parole et Silence, 2011, p. 227.
[4] Elian
Cuvillier, L’évangile de Marc, Bayard
/ Labor et Fides, 2002, p. 216.
[5] L’Aujourd’hui de l’Evangile ; Lecture
actualisée de l’évangile de Marc, Olivétan, 2013, pp. 304 et 305.
[6] Michel
Jas, Cathares et protestants ;
Familles rebelles et histoire du Midi, Nouvelles Presses du Languedoc,
2011.
[7] Gabriel
Audisio (éd.), Les Vaudois des origines à
leur fin (XIIe-XVIe s.), actes du colloque d’Aix en
Provence (avril 1988), A. Meynier, Turin, 1990.
[8] Lire
l’exemplaire Jacques Dalarun, Gouverner
c’est servir ; Essai de démocratie médiévale, Alma, 2012.
[9] Patrick
Cabanel, Nous devions le faire, nous
l’avons fait, c'est tout ; Cévennes, l’histoire d'une terre de refuge,
1940-1944, Alcide, 2018 ; Patrick Cabanel, Philippe Joutard, Jacques
Sémelin, Annette Wieviorka, Eliane Wauquiez-Motte, La montagne refuge : accueil et sauvetage des Juifs autour du
Chambon-sur-Lignon, Albin Michel, 2013.
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