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dimanche 2 juin 2019

« La postérité de David et l’étoile brillante du matin »


« La postérité de David et l’étoile brillante du matin »
Par Antoine Peillon
Dimanche 2 juin 2019
Temple Arago et Maison fraternelle (PRQL)



Le Jugement dernier, par Stefan Lochner, vers 1435

Apocalypse 22

12Voici : je viens bientôt, et j’apporte avec moi ma rétribution pour rendre à chacun selon son œuvre.
13Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.
(…)
16Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin.
17L’Esprit et l’épouse disent : Viens ! Que celui qui entend, dise : Viens ! Que celui qui a soif, vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie gratuitement !
(…)
20Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens bientôt. Amen ! Viens, Seigneur Jésus !
21Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous !

mardi 21 mars 2017

Agamben, au sommet de sa théologie de l’histoire

Le philosophe italien, exégète des épîtres de Paul et des Pères de l’Église, a-t-il élucidé la raison véritable de la renonciation de Benoît XVI, en 2013 ? Il en fait, en tout cas, une lecture eschatologique qui interpelle, au-delà de l’histoire propre de l’Église, « la situation politique des démocraties » et la « décision de chacun » face au mal.

Le mystère du mal. Benoît XVI et la fin des temps,
de Giorgio Agamben, traduit de l’italien par Joël Gayraud,
Bayard, 150 p. 14,90 €

Relativement peu connu du public, certes un peu difficile à lire autrement qu’avec la concentration d’un étudiant, le penseur italien Giorgio Agamben, né à Rome en 1942, bénéficie aujourd’hui d’une reconnaissance internationale considérable chez les philosophes, mais aussi chez les théologiens. En témoignent, tout dernièrement, en France, le très riche numéro double de la revue Critique (janvier et février 2017) qui lui est entièrement consacré, ainsi que la publication en un seul fort volume de neuf de ses quelque trente-cinq livres, parmi les plus importants, sous le titre générique d’Homo Sacer (« homme sacré », mais qui ne dispose plus d’aucun droit civique), en novembre dernier (1).