Affichage des articles dont le libellé est Jésus-Christ. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Jésus-Christ. Afficher tous les articles

vendredi 9 novembre 2018

Comment vivre par l'Esprit ?


Une conférence d'Antoine Nouis.
Cette vidéo présente la façon dont la Bible parle de l’Esprit saint. Elle l’aborde à partir des trois grands domaines de la vie chrétienne : la Bible, la prière et la vie en Église.
En conclusion, elle montre que l’Esprit apporte un souffle dans la relation entre le Père et le fils, ce qui lui permet d’aborder le mystère de la trinité.
Aller directement aux chapitres : 7:27 L’Esprit dans la Bible / 12:30 Que fait l’Esprit ? / 14:50 Esprit et parole de Dieu / 22:00 Esprit et prière / 26:25 Esprit et vie en Église / 31:16 Conclusion : la Trinité.

lundi 22 octobre 2018

Soli Deo Gloria - La fin de la lutte des places


Prédication du 21 octobre 2018,

temple Port-Royal / Quartier latin (Paris 5 et 13)

Antoine Peillon SDG

Sur Marc 10, 35-45



Christ en majesté, grand tympan du narthex de la basilique de Vézelay (Bourgogne, c. 1120-1140)

Marc 10, 35-45 (Segond 21)
35 Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Maître, nous voudrions que tu fasses pour nous ce que nous te demanderons. »
36 Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? »
37 « Accorde-nous, lui dirent-ils, d’être assis l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, quand tu seras dans ta gloire. »

vendredi 19 octobre 2018

"La lectio divina aujourd'hui", par Enzo Bianchi (Lausanne / Suisse, 5 mai 2013)


Enzo Bianchi, prieur de la Communauté œcuménique de Bose, dans le nord de l’Italie, est un grand promoteur de la lectio divina. Venu à l’invitation de la Communauté des Églises chrétiennes dans le Canton de Vaud, il a partagé, le dimanche 5 mai 2013, son expérience de la pratique actuelle de la lectio divina.




lundi 11 juin 2018

Entretien avec François Jullien : « Penser comment promouvoir la vraie vie »

 François Jullien

Propos recueillis par Antoine Peillon, avec Isabelle de Gaulmyn (pour La Croix)
François Jullien, l’un des philosophes les plus traduits au monde, a tout de l’intellectuel français tel qu’on se l’imagine, y compris la crinière en bataille. Trois « événements » éditoriaux de ce printemps nous ont amenés à le rencontrer, afin de faire, avec lui, un retour sur son œuvre. En effet, un Cahier de L’Herne (le n° 121) lui est intégralement consacré, sous la direction de Daniel Bougnoux et François L’Yvonnet ; Si près, tout autre ; De l’écart et de la rencontre (Grasset) propose, à nouveau, de « penser l’autre », « ce qui peut relancer la philosophie et, d’abord, nous fait accéder à l’existence » ; enfin, dans Ressources du christianisme (L’Herne)[1], la relecture de l’évangile de Jean permet au philosophe de montrer, « sans y entrer par la foi », combien le christianisme est toujours une « ressource féconde » pour connaître « la vérité qui fait vivre ».[2]

jeudi 7 juin 2018

Théologie. Jésus-Christ, notre contemporain

Que peut-on écrire de nouveau – et de sérieux – sur Jésus-Christ, aujourd’hui ? Et du point de vue de la foi autant que de celui de l’histoire ? Bonne nouvelle : Emmanuel Durand réussit, dans un livre magistral, à renouveler profondément la christologie.

Jésus contemporain. Christologie brève et actuelle,
d’Emmanuel Durand,
Éd. du Cerf, 330 p., 18 €

Dominicain, professeur de théologie à Ottawa (Canada), Emmanuel Durand est déjà auteur d’une poignée de livres de théologie importants, tant par le nombre de pages que par la qualité, tous publiés aux Éditions du Cerf (1). À bientôt 46 ans seulement, la publication de son Jésus contemporain fait démonstration d’une maturité théologique et pédagogique peu commune. Ce nouveau livre, dense, solide et pour autant d’une écriture très limpide, offre, de plus, une méditation très personnelle, sensible, sur les « martyrs de notre temps », sur « la foule des opprimés », car « la figure ”historique” de Jésus se rencontre tout au long de l’histoire et dans le temps présent, à travers la foule des persécutés et des martyrs ».

mercredi 11 avril 2018

Les « racines juives » de la foi chrétienne

Le pasteur et théologien Antoine Nouis raconte, sur le ton de la confidence, pourquoi et comment sa lecture profonde de la Bible hébraïque et des « commentaires des sages du judaïsme » enrichit sa foi chrétienne.

Nos racines juives,
d’Antoine Nouis,
Éditions Bayard, 150 p., 14,90 €

« Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,/ Et les mots pour le dire arrivent aisément » : ces vers classiques de l’Art poétique (1674) de Nicolas Boileau pourraient offrir un commentaire pertinent du dernier livre du pasteur Antoine Nouis, longtemps directeur de la rédaction de l’hebdomadaire protestant Réforme, aujourd’hui conseiller théologique du même journal. Car, en à peine cent cinquante pages aérées, l’auteur, dont un catéchisme et les prédications publiées sous forme de livres pédagogiques (1) ont connu un incontestable succès, met en œuvre une science exégétique très profonde de toute la Bible, « Premier » et « Nouveau » Testaments unis entre eux comme rarement, sans la moindre complexité d’expression.

jeudi 29 mars 2018

Philosophie. Éclairer l’Évangile, jusqu’au seuil de la foi

La relecture de l’Évangile de Jean permet au philosophe François Jullien de montrer, « sans y entrer par la foi », combien le christianisme est toujours une « ressource » féconde pour connaître « la vérité qui fait vivre ».

Ressources du christianisme,
de François Jullien,
Éditions de L’Herne, 2018, 128 p., 8 €

Le titre de ce petit livre n’est pas trompeur. Et si François Jullien ne précisait, dès son introduction, qu’il entend « dresser le bilan de ce que le christianisme a fait advenir dans la pensée » sans, pour autant, « y entrer par la foi », le chrétien pourrait y lire une quasi-apologie de sa religion. Car la relecture philosophique de l’Évangile de Jean permet à l’éminent helléniste et sinologue, auteur d’une quarantaine de livres traduits dans plus de vingt-cinq langues, de démontrer combien le christianisme originel nous offre d’abord, entre autres bienfaits, la possibilité de ne pas confondre « psuché », le simple fait d’être vivant, avec « zôé », la vie délivrée de son enlisement dans le monde.

lundi 17 juillet 2017

« Entende qui a des oreilles ! »


Prédication du 16 juillet 2017,

temple Port-Royal / Quartier latin (Paris 5 et 13)

Antoine Peillon SDG

Sur Matthieu 13,1-23



Vincent Van Gogh, "Le Semeur au soleil couchant", Arles, juin 1888

Matthieu 13,1-23 (Segond 1910)
1 Ce même jour, Jésus sortit de la maison, et s'assit au bord de la mer.
2 Une grande foule s'étant assemblée auprès de lui, il monta dans une barque, et il s'assit. Toute la foule se tenait sur le rivage.
3 Il leur parla en paraboles sur beaucoup de choses, et il dit :
4 Un semeur sortit pour semer. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin : les oiseaux vinrent, et la mangèrent.
5 Une autre partie tomba dans les endroits pierreux, où elle n'avait pas beaucoup de terre : elle leva aussitôt, parce qu'elle ne trouva pas un sol profond ;
6 mais, quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha, faute de racines.
7 Une autre partie tomba parmi les épines : les épines montèrent, et l'étouffèrent.
8 Une autre partie tomba dans la bonne terre : elle donna du fruit, un grain cent, un autre soixante, un autre trente.
9 Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
10 Les disciples s'approchèrent, et lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ?
11 Jésus leur répondit : Parce qu'il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné.
12 Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a.
13 C'est pourquoi je leur parle en paraboles, parce qu'en voyant ils ne voient point, et qu'en entendant ils n'entendent ni ne comprennent.
14 Et pour eux s'accomplit cette prophétie d’Ésaïe ; Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; Vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point.
15 Car le cœur de ce peuple est devenu insensible ; Ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, De peur qu'ils ne voient de leurs yeux, qu'ils n'entendent de leurs oreilles, Qu'ils ne comprennent de leur cœur, Qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse.
16 Mais heureux sont vos yeux, parce qu'ils voient, et vos oreilles, parce qu'elles entendent.
17 Je vous le dis en vérité, beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu.
18 Vous donc, écoutez ce que signifie la parabole du semeur.
19 Lorsqu'un homme écoute la parole du royaume et ne la comprend pas, le malin vient et enlève ce qui a été semé dans son cœur : cet homme est celui qui a reçu la semence le long du chemin.
20 Celui qui a reçu la semence dans les endroits pierreux, c'est celui qui entend la parole et la reçoit aussitôt avec joie ;
21 mais il n'a pas de racines en lui-même, il manque de persistance, et, dès que survient une tribulation ou une persécution à cause de la parole, il y trouve une occasion de chute.
22 Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c'est celui qui entend la parole, mais en qui les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse.
23 Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c'est celui qui entend la parole et la comprend ; il porte du fruit, et un grain en donne cent, un autre soixante, un autre trente.


samedi 7 janvier 2017

Quand l’Église est devenue « Fraternité en Christ »

À partir du IVe siècle, les textes des Pères insistent sur le lien fraternel qui unit tous les hommes au Christ. Au fil de son enquête originale, Michel Dujarier met en exergue une véritable « théologie du Christ-Frère », fondement de l’amour du prochain.


 Église-Fraternité, tome 2. L’Église est la « Fraternité en Christ » (IVe-Ve siècles),
de Michel Dujarier,
Cerf, 870 p., 39 €

Œuvre monumentale, dont voici le deuxième tome ! Un volume de quelque 870 pages, mais dont la lecture est étonnamment aisée tellement elle offre une puissante et chaleureuse découverte : la vitalité bien connue de l’Église aux IVe et Ve siècles, à la suite de la conversion de l’empereur Constantin en 312, s’est ressourcée sans cesse dans un élan de « fraternité en Christ », malgré d’âpres disputes avec les premières hérésies, et elle a développé une théologie nouvelle reliant les baptisés avec le Christ-Frère.